Le Concile de Merlin

L'Histoire dans l'histoire

Ressources Historiques sur la période du VIe siècle

Gildas le Sage

Gildas (né avant 504, peut-être en 494, mort probablement le 29 janvier 565 à l’Île-d’Houat) est un ecclésiastique originaire de l’île de Grande-Bretagne qui aurait fini sa vie en Bretagne continentale (il est appelé Gweltaz en breton, Giltas dans le plus ancien document citant son nom, une lettre de saint Colomban). Surnommé Sapiens, « le Sage », Gildas est connu comme auteur du sermon De Excidio et Conquestu Britanniae, l’une des sources majeures pour l’histoire de la Grande-Bretagne aux ve et vie siècles.

Campements britons au VIe siècle

Les ravages causés par les Pictes au nord et par les Scots en Irlande forcèrent les Brittons à demander l’aide des tribus germaniques païennes des Angles, des Saxons et des Jutes, elles décidèrent par la suite de s’établir sur l’île. Des populations britto-romaines migrèrent alors en Bretagne, en Galice et en Irlande.

Benoît de Nursie dit Saint Benoît

Benoît de Nursie (né vers 480 ou 490 à Nursie, en Ombrie, mort en 543 ou 547 dans le monastère du Mont-Cassin1), saint Benoît  pour les catholiques et les orthodoxes, est le fondateur de l’ordre des Bénédictins et a largement inspiré le monachisme occidental ultérieur.

Cartes, biographies, récits,

le mot de l’auteur

“Le Concile de Merlin aura été une très grande aventure pour moi. Tout d’abord, il y a eu la passion pour le mythe arthurien, depuis mon plus jeune âge, au travers des livres et des films tels qu’Excalibur (John Boorman, 1981), les livres de J-L. Fetjaine ou R. Barjavel, qui me faisaient rêver. Ensuite, il y a eu la phase d’enquête qui m’a amené à lire des essais d’universitaires ou d’autres romans pour mieux appréhender l’étendue de la légende. Il y a aussi eu les longues recherches historiques. Tout du long, j’ai imaginé écrire un roman sur tout ce que je croisais comme éléments mystérieux ou passionnants et, pendant tout ce temps, j’ai construit une histoire dans ma tête, entre autres sur ce que j’aurais, moi, aimé lire et que je n’avais pas trouvé dans mes lectures. Et puisque tout, ou presque, avait déjà été écrit sur Merlin ou Arthur, je me suis mis à figurer ce qu’aurait pu être « l’après-Merlin », et donc « l’après-Arthur ». Dans tous les cas, s’attaquer à un tel mythe pouvait être très risqué…
Comme il y avait de nombreux éléments concordants entre légende et Histoire, j’ai pu placer mon scénario dans une trame réelle et je me suis donc retrouvé avec une période de l’Histoire, la vraie, incroyablement riche à exploiter. Je me suis dit que je pouvais exploiter cet aspect-là et chercher à combiner l’ensemble (comme l’a en partie fait J-L. Fetjaine).

Cette époque (le début du VIe siècle) est riche du point de vue des mouvements tribaux et des invasions. Il y a aussi les aspects religieux : montée en puissance du christianisme, enracinement de celui-ci dans l’Empire romain d’Orient mais aussi en Europe, avec le sacre de Clovis, premier roi dit « barbare » à se faire sacrer par un pape chrétien, etc. Et, enfin, il y a l’éradication finale de l’ancienne religion, partout en Europe et les changements sociaux qui en découlent. Si, pour ancrer le mythe arthurien, de nombreux faisceaux convergent vers une réalité historique aux alentours du début du VIe siècle, il était incroyable de voir qu’Arthur, ou Ambrosius Aurelianus, aurait donc été contemporain de Justinien, de Clovis puis de ses fils. Les trames scénaristiques étaient merveilleuses, et cette époque fut si mouvementée – entre autres suite à la « chute » de l’Empire romain d’Occident – qu’il était facile d’y placer une belle aventure. 

Puis, j’ai réfléchi au mythe lui-même avec ces personnages emblématiques : Merlin et Bleiz, et bien sûr Gildas. Or, j’ai découvert qu’il y avait bien eu un Gildas célèbre à cette époque : Gildas de Rhuys, dit aussi Saint Gildas, dont l’église et le monastère datent… du début du VIe siècle. Pile la bonne période. C’était incroyable, tout se mettait en place. 

Bien sûr, il y a les aspects magiques dans le récit. Mais si, par exemple, il était intéressant d’en mettre une touche – que j’ai choisi à dessein très proche du chamanisme plutôt que du néo-druidisme –, il était encore plus passionnant d’y confronter la montée en puissance du christianisme et d’imaginer ce que pouvait être la perception des tout derniers Dru-Wides (druides) de l’époque, ou de leurs descendants. On n’efface pas un tel savoir séculaire en si peu de temps (on le voit avec l’histoire de Saint Patrick en Irlande, au siècle précédent). La « vieille religion » a dû perdurer d’une manière ou d’une autre et subir des mutations, des crises, y compris dans le monde gallo-romain de la Bretagne et du sud de l’actuelle Angleterre. L’alliance (voir à “alliance” dans le glossaire) que proposa Clovis aux peuples bretons en témoigne. C’était-là un choix politique, certes – Clovis avait besoin de l’appui des Gallo-Romains Bretons et ne pouvait se permettre une guerre avec eux – mais aussi religieux. Du paganisme, Clovis passait au monothéisme chrétien. C’était un acte osé à tous niveaux. Les derniers détenteurs des connaissances druidiques, hommes et femmes, ont dû être confrontés à des périodes de tumultes et des difficultés de toutes sortes.
Alors, à nouveau, découvrir que cette même époque fut aussi celle de Benoît de Nursie, célèbre aujourd’hui autant qu’alors pour avoir été le fondateur de l’ordre monastique des Bénédictins (tiré de son nom), était étonnant et enthousiasmant pour moi. De plus, l’œuvre de Saint-Benoît a influencé toute la vie monastique, et plus encore, tout au long du Moyen-Âge, c’est à dire pendant au moins 700 ans. Ce fut donc un personnage très important sur plusieurs plans : religieux, mais aussi social, spirituel et même politique à travers les rapports que ces monastères eurent avec les papes (et ceux-ci avec les empereurs et rois).

Toutes les dates sont authentiques dans le roman (invasion de Rome, noms des papes, des chefs de guerre, etc.). Les restes archéologiques de certains camps fortifiés romains repris par des tribus celtes sont également avérés. Toutefois, nous n’avons bien sûr pas encore pu authentifier qui ou quoi. Néanmoins, les écrits de Saint Gildas, justement, tendent à confirmer l’existence (d’un ou plusieurs) des protagonistes ayant porté des révoltes contre l’oppresseur et les envahisseurs ensuite (Angles et Saxes).
Placer ce roman dans une trame historique était du pain béni – si j’ose dire – mais aussi une vraie contrainte. Je ne pouvais pas faire ce que je voulais. Par contre, je pouvais tenter de deviner ce que les personnages auraient fait dans telle ou telle situation et face à tel ou tel choix, avec ou sans magie.
Écrire cette trilogie m’aura pris presque dix ans, entre le tout début de ma réflexion, l’écriture (débutée en 2011) et les phases éditoriales pour chaque tome. Je suis très heureux de l’avoir menée au bout et en même temps attristé de quitter ses personnages, imaginaires ou non.”

Lionel Cruzille (alias Eloan Koraz)

Britannia Major (future Grande Bretagne) en l’an 500

Les différends royaumes qui ont fait face aux invasions des Angles et des Saxons et qui auraient été réunis, durant un temps sous la bannière d’un roi commun, un “riothamus” et Dux Bellorum – chef de guerre- : le Roi Arthur.

Glossaire et personnages du roman

TOME 1 : Le Secret

Aurelius Conanus : appelé aussi Cynan Wledig en gallois, possible roi du Gwent en Pays de Galles.

Autricum : Auxerre en latin.

Bandrui : Druidesse de « Ban dru », « femmes-fortes » ou sages; « Dru » de même racine que Dru-Wide et qui aurait donné le terme Sages-Femmes.

Bleiz : souvent confondu avec Blaise. « Bleiz » signifie « loup » en vieux breton.

Brech El Lean : Brocéliande en vieux breton.

Britannia Major : Nom latin désignant la (future) Grande-Bretagne.

Camlann : ville située au sud de l’Angleterre, dans la plaine de Salisbury et lieu présumé de la dernière bataille où le Roi Arthur aurait trouvé la mort.

Childebert : Fils de Clovis, 1er roi des Francs et chrétien.

Clairière : Réunion de Dru-Wide.

Condate : Rennes, en Gaulois, qui signifie « confluent ».

Cuneglas (Cuneglasus dans les textes latins, Cynlas dans les textes gallois) est un souverain du royaume gallois de Rhos ayant vécu au VIe siècle. Il était parfois surnommé Cynlas Goch (« Cynlas le Rouge »). Gildas le Sage le critique violemment dans son ouvrage De Excidio et Conquestu Britanniae, où il le dépeint comme un tyran cruel.

Dagda : Divinité Celte de la fertilité, de la terre, des arts, de la connaissance et de la magie. Considéré aussi comme le Dieu dont sont issus tous les druides.

Aurelius Conanus : appelé aussi Cynan Wledig en gallois, possible roi du Gwent en Pays de Galle.

Autricum : Auxerre en latin.

Bandrui : Druidesse de « Ban dru », « femmes-fortes » ou sages; « Dru » de même racine que Dru-Wide et qui aurait donné le terme Sages-Femmes.

 

Dux Bellorum : Chef de guerre en latin, équivalent du « Riothamus », mentionné par Grégoire de Tours, évêque et historien (539-594). C’est un grand roi rassemblant plusieurs autres rois sous une seule bannière pour combattre un ennemi commun.

Gildas le sage : Gildas (né avant 504, peut-être en 494, mort probablement le 29 janvier 565 à l’Île-d’Houat) est un ecclésiastique originaire de l’île de Grande-Bretagne qui aurait fini sa vie en Bretagne continentale (il est appelé Gweltaz en breton, Giltas dans le plus ancien document citant son nom, une lettre de saint Colomban). Surnommé Sapiens, « le Sage », Gildas est connu comme auteur du sermon De Excidio et Conquestu Britanniae, l’une des sources majeures pour l’histoire de la Grande-Bretagne aux Ve et VIe siècles. Il promeut dans ses écrits la vie monastique, et des fragments de lettres indiquent qu’il aurait également rédigé une règle monacale. Une biographie de Gildas écrite par Caradoc de Llancarfan au XIIe siècle atteste que Gildas était un des fils de Caw, roi de Strathclyde.

Landevenec : ville de Bretagne, France.

Llantwit Major : c’est le nom du monastère fondé par Saint Iltud, et d’une petite ville du sud du pays de Galles, dans le Vale of Glamorgan, au bord du canal de Bristol.

Mont Cassin, monastère : le monastère du mont Cassin (Italie), berceau de l’ordre des Bénédictins, a été fondé par Saint Benoît de Nursie en 529.

Mont Sinaï, monastère : le monastère sainte Catherine, au Mont Sinaï, a été construit sur ordre de l’empereur Justinien entre 527 et 562, mais il est attesté – dans l’écrit le Voyage d’Égérie – des traces de vie monastique dès la fin du quatrième siècle.

Mor Breizh : Manche en breton.

Neapolis : Naples en latin.

,,Roi Hoel II : Roi illégitime de Domnonée puisqu’il a usurpé le trône au fils légitime et héritier.

Romain : dit Saint Romain qui fut ermite, instructeur de Benoît de Nursie, puis fondateur de l’abbaye Druyes-les-belles-fontaines, aujourd’hui disparue.

Saint Benoît : fondateur de l’abbaye du Mont Cassin (Italie) et de l’ordre des Bénédictins ; il rédigea 73 articles pour l’organisation de la vie monastique qui inspirèrent durant des siècles la vie des moines chrétiens. Il fut disciple de Romain le Preux.

Saint Guénolé : Gwenolé en breton, devenu saint Guénolé, décédé entre 532 et 535.

Saint Iltud : né au milieu du Ve siècle et mort vers 522, il fut l’instructeur d’illustres moines tels que Saint Samson de Dol, saint Magloire, Pol Aurélien, saint Lunaire, saint David de Ménevie, saint Gildas le Sage, saint Cadou, saint Brieuc, tous également d’ascendance aristocratique.

Samain : Fête celtique, période de « non-temps » où s’ouvre l’Autre-Monde, ayant lieu du 31 octobre au 1er novembre (de notre calendrier).

Vivlian : Viviane en français, altération du nom celtique Chwiblian qui signifie « la nymphe », voir « Les prophéties de Merlin » Geoffroy de Monmouth.

Vortiporius Voteporix ou Votecoriga (Gallois : Gwerthefyr ap Aergul) est un roi légendaire de l’île de Bretagne, dont l’origine est liée à un souverain ayant régné au VIe siècle sur le Dyfed, région au sud-ouest du Pays de Galles, aujourd’hui nommée le Pembrokeshire.

Ynis Pir : Seconde Abbaye fondée par Saint Iltud, en Glamorgan.

TOME 2 : Les Pèlerins du temps

Amarnath : Cachemire, Inde – grotte ou un linga de glace naturel se forme quelques semaines chaque été. D’apres la mythologie hindoue, c’est dans cette grotte que Shiva, le Dieu, aurait révélé la Parvati le secret de l’immortalité.

Caïr : Monticule de pierres artificiel placé à dessein pour marquer un lieu particulier (prières, tombes, reliques etc.). Selon les régions du monde, il porte différents noms.

Caledfwlch : Excalibur en gallois.

Cerniw : Cornouailles anglaise.

Daol-Maen : Du vieux breton et gallois : “Daol” ou “taol”, table et “Maen”, pierre.

Demeure des neiges : L’Himalaya, en sanskrit “demeure des neiges”, (hima “neige” et alaya” maison, demeure”).

Évangile de Nicodème et Actes de Pilate : ce sont les noms usuels d’un évangile apocryphe composé en grec au IVe siècle. Dans sa forme originale, il raconte le procès et la mort de Jésus puis, à travers la figure de Joseph d’Arimathée et de trois Galiléens, la résurrection et l’ascension du Christ. Rapidement traduit en latin, il connut en Occident un très grand succès, dont témoignent plus de 400 manuscrits.

Évangile selon Thomas : c’est un écrit apocryphe chrétien découvert en 1945 à Nag Hammadi, en Haute-Égypte et daté du IIIe siècle.

Goliath, le géant philistin : Le récit décrit Goliath comme étant un géant d’une taille “de six coudées et un empan” soit environ 2,90 m, avec une cotte de mailles en cuivre d’une masse de 5 000 sicles soit 57 kg, et la lame en fer de sa lance de 600 sicles soit de plus de 6 kg.

Guptas (pays des) : Inde.

Hormuz : Detroit du Golfe Persique.

Ioannes Cassianus : appelé Jean Cassien en francais, est né entre 360 et 365 en Scythie mineure et mort entre 433 et 435 à Marseille. Il est le fondateur de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille.

Kemet : Nom donné par les anciens égyptiens à leur propre pays, traduit le plus souvent par “terre noire”.

Liger : la Loire en latin.

Bleiz : souvent confondu avec Blaise. « Bleiz » signifie « loup » en vieux breton.

Brech El Lean : Brocéliande en vieux breton.

Britannia Major : Nom latin désignant la (future) Grande-Bretagne.

Camlann : ville située au sud de l’Angleterre, dans la plaine de Salisbury et lieu présumé de la dernière bataille où le Roi Arthur aurait trouvé la mort.

Childebert : Fils de Clovis, 1er roi des francs et chrétien.

Condate : Rennes, en Gaulois, qui signifie « confluent ».

Cuneglas (Cuneglasus dans les textes latins, Cynlas dans les textes gallois) est un souverain du royaume gallois de Rhos ayant vécu au VIe siècle. Il était parfois surnommé Cynlas Goch (« Cynlas le Rouge »). Gildas le Sage le critique violemment dans son ouvrage De Excidio et Conquestu Britanniae, où il le dépeint comme un tyran cruel.

Dagda : Divinité Celte de la fertilité, de la terre, des arts, de la connaissance et de la magie. Considéré aussi comme le Dieu dont sont issus tous les druides.

Livres d’Hénoch : écrits apocryphes, officiellement écartés des livres canoniques vers 364 lors du concile de Laodicée (canon 60) par l’Église ; une part a été découverte parmi les manuscrits de Qumran (dit de la “mer morte”). Il est attribué à Hénoch, arrière-grand-père de Noé. Il fait partie du canon de l’Ancien Testament de l’Église éthiopienne orthodoxe, mais il est rejeté par les juifs et n’est pas inclus dans la Bible dite des Septante.

Manes : “bienfaisants”, ce sont les âmes de ceux qui ont eu une sépulture convenable. Les larves (larvae : malfaisants) sont celles de ceux qui n’ont pas eu une sépulture décente. Les lémures, quant a eux, sont les spectres des criminels, qui hantent les maisons. La plus ancienne mention des manes dont nous disposions, date de la Loi des Douze Tables, telle que rapportée par Cicéron.

Monophysisme : Doctrine apparue au Ve siècle qui affirme que le Fils (le Christ) n’a qu’une seule nature et qu’elle est divine, cette dernière ayant absorbé sa nature humaine. Théodora, femme de l’empereur Justinien était réputée avoir des croyances proches de celles-ci et aurait joue un rôle dans le dépôt du Pape et son remplacement par Vigile réputé plus tolérant face à ce que certains membres du clergé voyaient clairement comme une hérésie.

Nephilim : ou géants, sont des personnages surnaturels de la Bible. Le mot “nephilim” apparaît deux fois aussi dans la Torah – ou Pentateuque – (Gn 6. 4 et Nb 13. 33), ou il est souvent traduit par “géants” C’est la forme plurielle du mot “nephel” ou “nāphil” en hébreu. Selon les interprétations, le mot “nephilim” pourrait signifier “ceux qui sont tombés”, “ceux qui tombent” (Anges déchus), ou “ceux qui font tomber” (qui corrompent les âmes des hommes).

Onguent : il est cité par Abu-Bakr Mohammad Zakaria Rhazès, dans le canon de la médecine d’Avicennes (“Al-Quanun-fi-al-tibb” de Abu Ali Hussain ibn Abudullah ibn Sena –980-1037), et dans la ” Pharmacopoiia ” grecque traduit en perse et en arabe et connu sous le nom de “Qarabadin-i-Unani”.

Petr Penndrogn : Nom gallois qui deviendra “Uther Pendragon”. Il est vraisemblable que le nom Uther Pendragon résulte d’une lecture erronée de Petr Penndrogn, “parfait chef de troupe” (Petr : “parfait/très”, Penn: “chef/tête” & Drogn : “troupe”). Le draco était l’étendard de la cavalerie du bas Empire romain, d’où le nom de “dragons” pour désigner les cavaliers. Le Penndrogn serait donc le ” magister equitum “, à savoir le général de la cavalerie. Uther est présenté comme le frère du roi Ambroise Aurèle et le chef de ses armées.

Rephaïm : On parle des Réphaïm dans la Genèse (Gn 14. 5) et le Deutéronome (Dt 3. 11). Le “Livre d’Hénoch” présente une description bien plus détaillée des géants bibliques. C’est un écrit reconnu comme canonique par l’Église éthiopienne orthodoxe.

Rois-Mages : “Bithisarea, Melichior et Gathaspa” sont les noms traditionnels de “Balthazar, Melchior et Gaspard”. Ils apparaissent pour la première fois dans un manuscrit du VIe siècle intitulé “Excerpta Latina Barbari”.
Scramasaxe :Coutelas semi-long à un tranchant long sur un côté de la lame, l’autre côté n’étant affûté qu’à son extrémité, d’origine franque et germanique (saxonne, viking, etc.)

Simon de Cyrène : personnage biblique qui, d’après les évangiles synoptiques, fut réquisitionné par les soldats romains pour porter la croix de Jésus alors qu’il était conduit au Calvaire pour y être crucifié. “Ils requièrent pour prendre sa croix un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus.” Marc 15-21.

Sindh : Province de l’actuel Pakistan.

Solidus : Monnaie romaine encore en usage bien après la chute de l’empire de Rome dans de nombreuses contrées d’occident et Constantinople.

Spatha : nom grec de l’épée longue, utilisé pour désigner l’épée longue romaine tardive, l’épée des ” grandes invasions “.
Strigiles : Sorte de racloir en fer recourbé, utilisé d’abord par les Étrusques après leurs combats, puis par les Romains dans les thermes romains pour se laver. La forme courbe du strigile servait de motif décoratif aux sarcophages romains ou paléochrétiens.

Teurgn : Tours en breton. A l’époque romaine, le nom latin était Caesarodunum.

Triades : écrits sacrés de la religion celtique.

Tumulus : il conjugue la pierre et la terre (tertre à parements de pierre ou cairn recouvert de terre). Un cairn dolmenique est un amas de pierres de taille moyenne qui recouvre entièrement un ou plusieurs dolmens à couloir.

Varanas : Actuelle Bénares, Inde.

Wadi el Natrun : Connue sous le nom de désert de Scété dans l’histoire chrétienne, Wadi el Natrun est une vallée aride située dans le désert occidental de l’Égypte, à environ 75 km au nord-ouest du Caire.

TOME 3 : Graal

Affranchissement (d’esclave) : entre 529 et 533, l’empereur d’Orient Justinien Ier fait publier une mise à jour complète des lois romaines : le Code Justinien. Dans les divers statuts sociaux réglementés, l’esclavage continue d’avoir sa place, mais dans le contexte chrétien, le traitement de l’esclave est amélioré, et l’affranchissement est facilité et recommandé.

Alliance (de Clovis) : selon l’historien Léon Fleuriot, Clovis fit un pacte avec les Bretons et Armoricains de l’ouest qu’il ne pouvait battre, tandis que menaçaient les Wisigoths. Le baptême était une condition de ce traité car les Bretons étaient déjà christianisés. Ce traité fut conclu par l’entremise de saint Melaine de Rennes et Saint Paterne de Vannes. Les Bretons reconnurent l’autorité de Clovis mais ne payaient pas de tribut.

Ampoule (La Sainte Ampoule) : fiole contenant une huile sacrée qui aurait servi lors du baptême de Clovis. Son nom viendrait du latin ampulla (petit flacon, fiole) ou du saxon ampel (coupe, fiole). Une portion de ce baume était mélangée à du saint chrême pour servir à l’onction des rois de France lors de la cérémonie du sacre. Elle était conservée à l’abbaye Saint-Rémi de Reims.

 

Cadbury : colline fortifiée située dans le Somerset actuel, tout près de Glastonbury au sud de l’Angleterre.

Caledfwlch : Excalibur.

Camaaloth : Camelot, place forte où aurait résidé le Roi Arthur.

Cassiodore : né vers 485 et mort vers 580, homme politique et écrivain latin, converti tardivement et fondateur du monastère de Vivarium. Vivarium fut un centre de première importance pour la transmission de nombreux textes, aussi bien bibliques ou liturgiques que païens.

Londinium : Londres en latin, fondée par les Romains en 43 apr. J.-C.

Marc-Aurèle : né le 26 avril 121 à Rome et mort le 17 mars 180, il était empereur romain, ainsi qu’un philosophe stoïcien qui dirige l’Empire romain à son apogée. De 161, il règne jusqu’à sa mort qui correspond à la fin de la Pax Romana.

Medrawt : La tradition a retenu le nom de Mordred.

Peste : 10 000 morts est un chiffre historique. Selon l’historien byzantin Procope de Césarée, l’épidémie débute en Égypte en 541 pour atteindre Byzance au printemps 542 où elle fait plus de 10 000 morts par jour ; elle suit les voies de commerce du bassin méditerranéen, ravage à plusieurs reprises l’Italie, les côtes méditerranéennes, remonte le Rhône et la Saône, atteint même l’Irlande et la Grande-Bretagne. Par la suite, elle se propage aussi à l’est, ravageant la Syrie ou la Mésopotamie.

Ragnarok : Fin du monde dans la mythologie nordique.

Tagmata : Placement tactique des soldats, de provenance byzantine et tardivement adoptée par l’armée romaine vers le Ve siècle.

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